Ça y est ! Cette année vous avez décidé de franchir le pas et vous avez commencé à cultiver votre potager !
Hier soir vous avez repiqué en pleine terre vos premières salades semées quelques semaines plus tôt et c’est le cœur empli de fierté que vous vous rendez au potager pour arroser vos laitues cultivées avec amour.
Et là… désillusion ! Vision d’horreur même !
Là où se dressait fièrement vos jeunes salades (enfin, dressé est un grand mot, il faut avouer qu’elles étaient mollassonnes après leur repiquage) ne subsistent que quelques minuscules trognons verts !
Mais que s’est-il passé ? Qui a osé grignoter ainsi le fruit de vos laborieux efforts ?
C’est là que votre voisin Bébert (*) passe la tête et vous annonce que ce sont les limaces les responsables. Et comme Bébert est fort sympathique, il vous tend même une boite de granules anti-limaces.
Voilà donc La solution miracle à ce problème: éradiquer les gluantes qui ont eu le malheur de s’en prendre à vos innocentes salades !
Plein de motivations, vous vous empressez de courir à la jardinerie la plus proche (ou au supermarché qui en fait justement la promo) pour acheter de nouveaux plants de salades (ça ira plus vite que de repartir du semis et puis les plans sont plus grands) et de les repiquer le jour même en inondant le sol de ces merveilleux granules solutions à tous vos problèmes ! En plus ils annoncent une petite pluie pour cette nuit, c’est génial, les salades seront bien arrosées…
Le lendemain, c’est le cœur serré que vous vous rendez dans votre potager, Bébert avait l’air sûr de lui mais vous craignez quand même le pire. Et vous aviez raison ! Le pire est arrivé ! Vos jeunes plants ont une fois de plus étés dévorés ! Il ne reste rien mis à part quelques traces de baves et des cadavres de limaces desséchés.
Bébert avait donc raison, ce sont bien les limaces les responsables !
Maintenant il vous reste deux choix, continuer à écouter la bouillie de conseils de Bébert pour luter contre la nature, ou prendre le temps de lire les lignes qui suivent pour apprendre à aimer les limaces et les escargots (ne les oublions pas, la seule différence avec les limaces est leur coquilles), et à jardiner avec ces précieux alliés !
Quoi ?!? Les limaces des précieuses alliées du jardinier ? Mais elle a fumé quoi celle-là pour dire de pareilles âneries ?
Comment peut-on aimer les limaces alors qu’elles dévorent tous nos semis et jeunes plants ?
Tout simplement en apprenant à mieux les connaitre !
Mieux connaitre les limaces
Pour commencer, il faut savoir qu’il existe des centaines d’espèces de limaces (et même des centaines de milliers, mais occupons-nous de celles que l’on retrouve dans nos jardins), et qu’elles n’ont pas toute le même régime alimentaire…
Seules 2 espèces s’en prennent volontiers à nos légumes (la petite limace grise – Deroceras reticulatum et la limace des jardins – Arion hortensis ), mais la grande majorité des limaces sont détritivores, certaines sont même carnivores !
Alors, avis aux amateurs de chasse nocturne à la limace, les belles grosses limaces tigrées que vous donnez en pitance à vos poules sont en fait une des solutions à votre problème de limaces car elles consomment leurs congénères…
En parlant de poules, les lâcher dans votre potager pour qu’elles mangent les limaces est vraiment une très mauvaise idée… car si elles vont effectivement en picorer quelques-unes, elles vont surtout faire le nettoyage par le vide, y compris celui de vos semis et de vos plantes ! Et avant de vous tourner vers le fameux canard coureur indien, sachez que si celui-ci préfère effectivement les limaces, il se rabattra sur vos légumes dès il aura fini son festin de gastéropodes… De plus, c’est comme accueillir un chat pour gérer les rongeurs, on ne devrait accueillir un animal chez soi que si on a vraiment envie de vivre avec lui et de respecter son bien-être pas comme solution de secours ! Mais je m’éloigne de nos limaces…
Dans l’écosystème naturel, les limaces sont indispensables car elles ont de nombreuses fonctions :
Les limaces prédigèrent la matière organique morte (ou mourante) pour les décomposeurs plus petits, assurant ainsi le recyclage de la litière et la création d’un sol vivant, meuble et fertile. Elles sont même Le premier maillon de la chaine de décomposition de la matière organique ! Sans les limaces ce recyclage serait impossible et si nous venions à les éradiquer, notre planète ressemblerait très vite à une vaste décharge puante… (Exception faite des zones où il y a des termites qui assurent cette même fonction).
Les limaces permettent le bon développement des champignons et en entretiennent même de vraies nurseries ! Et les champignons sont eux aussi essentiels car indispensables à la création d’humus (*) et de réseaux mycorhiziens. D’ailleurs, certains champignons sont devenus totalement dépendants des limaces pour leur survie car leurs spores ne peuvent se développer que s’ils sont passés par leur système digestif …
Réseau mycorhizien : Si vous pensiez que nous étions les champions de la communication grâce à notre réseau 5G, il est temps de descendre de votre piédestal et d’appendre humblement que les plantes et les champignons communiquent bien plus que de l’information depuis des centaines de millier d’années ! Le réseau mycorhizien est un réseau d’échange souterrain qui se crée entre les racines des plantes (rhize – rhizome = racine) et le mycélium (myco = champignon) : Les champignons échangent ce qu’ils sont capables de puiser plus loin que les plantes (eau et nutriments) et le troque contre ce que les plantes sont capables de fabriquer avec grâce à la photosynthèse (*) (le sucre). Et ce n’est pas tout, dans un écosystème en équilibre comme une forêt, ce vaste réseau permet non seulement l’échange de nourriture mais aussi celui d’informations (comme l’attaque d’un ravageur) et des « tutos de survie » (quelles molécules fabriquer pour rendre les feuilles moins appétissantes). Des plantes en contact avec un tel réseau seront toujours mieux nourries et mieux protégées que sur un sol sans vie…
Même le mucus que les limaces produisent, cette substance gluante qui leur donne cet aspect si dégoutant, est également indispensable pour l’obtention d’un sol vivant et nourricier car il participe activement à l’adhésion des particules du complexe argilo-humique, autrement dit il vous permet d’obtenir une structure de sol grumeleuse (*) et qui met à disposition les nutriments pour les plantes.
De plus, les bactéries du sol (elles aussi indispensables au même titre que les champignons), qui rappelons-le sont dépourvues de système locomoteur, se servent volontiers des limaces comme taxi, profitant du mucus qui recouvre les limaces pour voyager en toute humidité vers un autre endroit.
Les limaces sont aussi les championnes pour aider la biodiversité en régulant les plantules d’annuelles trop nombreuses et ainsi permettre un meilleur équilibre entre les plantes (elles éclaircissent les semis trop serrés) et elles grignotent les feuilles malades évitant ainsi la propagation des maladies cryptogamiques (*).
Donc oui, les limaces sont d’excellents auxiliaires de culture, elles nous permettent d’obtenir un sol meuble, aéré et fertile, un sol vivant riche en mycélium et en bactéries, et elles nous permettent même de contenir des maladies cryptogamiques bien présentent au potager comme le mildiou ou l’oïdium !
Le problème des limaces n’en n’est pas un…
Vous allez me dire que c’est bien beau tout ça, mais en attendant ça ne vous aide pas avec votre problème de limaces…
j’y arrive…
Connaissez-vous le principe de permaculture « Le problème est La solution » ? C’est un principe que je vous conseille d’appliquer dans votre quotidien pour trouver facilement la solution à votre problème, à condition de cerner correctement le problème !
Et dans le cas de l’invasion des limaces, le problème n’est pas les limaces et la solution est plurielle…
Les gastéropodes (limaces et escargots) sont bien nommés « estomac sur pied » car ils passent leur temps à manger ! Et leur menu préféré est constitué de lignine (*) et de champignons.
Si elles ont le choix, les limaces vont nettement préférer les végétaux malades, morts ou en décompositions aux plantes saines. En réalité, ce ne sont pas vos salades qui les attirent mais les champignons qui ont commencé à attaquer leurs feuilles ou bien tout simplement le fait que votre potager est tellement « propre » que les limaces n’ont rien d’autres que vos salades à se mettre sous la radula !
J’apprends tous les jours : Radula : Sorte de langue constituée d’une lame basale munie de nombreuses dents chitineuses, formant une râpe, que l’on trouve dans la cavité buccale des mollusques et donc des limaces.
Le problème de votre potager n’est pas la présence de limace qui mangent vos salades, ce n’est là qu’un symptôme. Le problème est que votre écosystème jardin est en déséquilibre !
La solution est de créer l’équilibre dans votre écosystème.
Privilégier la biodiversité
Dans un premier temps déjà on va accueillir la biodiversité dans son jardin pour favoriser la venue des prédateurs naturels des limaces pour qu’ils en régulent le surplus : oiseaux, carabes, vers luisants, crapauds, hérissons, … on veillera donc à aménager des zones refuges (haies mixtes indigènes, arbres, hautes herbes, tas de bois ou de pierre, mares…).
C’est le principe même du jardinage au naturel : on jardine avec la Nature et pas contre elle, il faut donc l’accueillir dans son jardin.
Il est nécessaire de savoir prendre du recul et d’avoir une vision plus large que sa ligne de salades.
Il ne faut pas considérer juste son potager mais l’ensemble du jardin et l’environnement qui l’entoure et essayer de rendre celui-ci le plus accueillant possible pour la biodiversité pour obtenir un écosystème en équilibre !
Plutôt que d’avoir une vision à court terme et de vouloir supprimer les symptômes rapidement, il faut régler le problème à sa source. Cette solution prend plus de temps et les effets ne sont pas immédiats – il faut compter en moyenne 3 ans pour qu’un écosystème atteigne son équilibre – mais une fois l’équilibre atteint il n’y a plus de problème, il n’y a même que des solutions !
Et c’est bien l’impatience du jardinier qui met à mal l’équilibre d’un jardin (et la vision étriquée du jardin « propre »), quand on part de zéro et que l’on installe des plantes, c’est tout à fait normal que les premiers à débarquer soient leurs ravageurs. Leurs prédateurs ne vont pas arriver avant eux, on ne va pas dans un restaurant où le menu est vide.
Si on supprime les pucerons dès qu’ils s’installent, pourquoi les coccinelles iraient pondre leurs œufs sur des plantes dépourvues de nourriture pour leurs larves ? Et même pire, si on pulvérise un insecticide sur une plante infestée de pucerons, on a de forte chance de tuer par la même occasion la larve de coccinelle qui nous en aurait débarrassé si on lui avait laissé deux jours de vie supplémentaire…
Dans un jardin qui accueille la Nature, on a toujours des pucerons un peu partout, mais on a également leur armée de prédateurs qui vont réguler leur population. Il en va de même pour les limaces et tous les autres ravageurs. Il y aura encore quelques dégâts aux plantes (c’est la part pour la nature), mais il n’y aura jamais de gros ravages et les récoltes seront assurées !
Cohabiter avec les limaces
Les limaces étant essentielles à la santé de notre jardin, plutôt que de lutter contre leur invasion, on va les accueillir en leur offrant un environnement adéquat. En procédant ainsi, non seulement elles délaissent nos légumes, mais en plus elles travaillent le sol à notre place tout en nous aidant à garder, par exemple, le mildiou sous contrôle !
Mais comment faire pour leur offrir cet environnement idéal et cohabiter avec elles?
Mulcher et nourrir les limaces
Si votre jardin n’offre pas assez de lignine et de champignons à vos limaces, il est normal qu’elles dégustent vos jeunes plants (il n’y a qu’un seul plat au menu, elles font avec même si ce n’est pas leur préféré).
Commencez déjà par mulcher votre sol plutôt que de le laisser nu.
Vos dépôts de foin, paille, herbes tondues, restes de légumes et autres vont nourrir et abriter vos limaces en plus de tous les autres bienfaits que vous apporte cette technique de préservation du sol.
Alors oui, l’effet immédiat quand on commence à mulcher c’est exactement ce qu’on cherche ici à éviter : l’invasion de limaces ! C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup de jardiniers impatients abandonnent la méthode avant même de l’avoir testée plus d’une saison. Une fois de plus, avec le temps l’équilibre s’installe. Et si une pullulation de limace mettant en péril vos légumes est à craindre au début, leurs prédateurs arriveront dans un second temps pour réguler tout ce petit monde.
Le mulch ne suffira sans doute pas à rassasier l’appétit vorace des limaces, surtout si celui-ci n’est pas assez ligneux… ce qui est généralement le cas au potager où l’utilisation de bois est peu pratique pour couvrir le sol. Il va donc falloir nourrir les limaces, surtout au printemps quand elles se réveillent affamées !
Pour leur apporter de quoi les rendre heureuses toute l’année, bordez votre potager avec du bois, de préférence qui a déjà commencé à se décomposer (lignine + champignons = un buffet de roi pour les limaces !).
Au printemps, lors des semis et plantations, détournez leur attention ailleurs en déposant des déchets de cuisine (épluchures de légumes, vieilles feuilles de salade, pelures d’orange, …) ou en versant le fond de vos bouteilles de bière sur le mulch (plutôt que dans une coupelle pour les noyer).
Lorsque vous désherbez ou que vous récolter vos légumes, coupez-les en laissant les racines dans le sol (sous le collet pour les adventices, 1 cm au-dessus du collet pour les légumes comme les salades, avec un peu de chance vous aurez une seconde petite récolte). Ces racines sont un mets de choix pour les limaces, qui peuvent même les grignoter sans mettre les antennes dehors.
Un autre bon moyen de les nourrir facilement : laissez un ou deux choux fleurir au printemps plutôt que de tout récolter en hiver (oui oui, votre beau chou pommé est en fait un bourgeon floral qui ne demande qu’à s’épanouir). Outre une floraison assez précoce qui va attirer les pollinisateurs et d’autres insectes utiles comme les coccinelles, vos choux non récoltés vont se ressemer abondamment (sauf si vous avez opté pour des variétés F1 stériles) et une multitude de jeunes choux vont émerger et ainsi régaler les limaces. En effet, les limaces ont un petit faible pour les plantules de brassicacées (famille du chou) qui contiennent une molécule indispensable à leur bonne digestion. Un semis spontané de choux leur offrira pitance et avec un peu de chance, quelques survivant vous offriront de nouveaux choux (avec parfois des hybridations surprises). Par contre, privilégiez les semis en pots pour vos choux à moins de vouloir offrir directement une friandise à vos limaces…
Faute de choux à laisser fleurir, effectuez des semis de brassicacées (moutarde, colza, radis,…) dans un coin attribué pour nourrir les limaces.
Laissez également quelques adventices s’installer en bordure du potager et préservez des îlots de gazon non tondu (ou tondus beaucoup moins souvent), ces zones sauvages pourront nourrir les limaces et surtout accueillir la biodiversité et son cortège de régulateurs.
Protéger les plants les plus sensibles
Malgré un nourrissage abondant et la présence de prédateurs, vos semis et jeune plantation risquent toujours de finir dans l’estomac de nos gloutonnes baveuses, surtout au début, tant qu’un réel équilibre n’est pas atteint. Et de nouveau, il ne faut pas en vouloir aux limaces car celles-ci ne font que leur travail : soulager des plantes en souffrance.
Lorsque l’on repique un plantule, on le stress (changement d’environnement, perturbation du système racinaire, …), et une plante qui est stressée émet un signal de détresse que les limaces perçoivent très bien ; elles s’empressent alors d’accourir pour abréger cette souffrance…
De même pour un semis que l’on réalise, on force les graines à germer sans ménagement. Pour se donner une idée de ce qu’on leur fait subir, imaginez la différence que vous vivez entre votre réveil le dimanche matin, quand ce sont les rayons du soleil effleurant votre visage et l’odeur des croissants qui vous sortent du sommeil et celui du lundi, quand c’est la sonnerie stridente du réveil matin qui vous tire des bras de morphée… Vous comprenez maintenant pourquoi une plante dont on a forcé le semis émerge plus stressée qu’une autre issue d’un semis spontané.
On va donc protéger ces plantes plus fragiles et appétissantes et en éloigner les gloutonnes.
Pour ce faire, il existe de nombreuses solutions à utiliser de concert:
Privilégiez l’utilisation de mulch peu apprécié des limaces autour des semis et jeunes plants comme les paillettes de lin, de miscanthus ou de chanvre, les fougères, …
Attention à l’emploi de marc de café ou de cendres comme barrière anti-limaces car pour que ce soit efficace, il faut les renouveler souvent or, ce sont aussi des engrais (*) et leur abus peut être néfaste (déséquilibre du sol, plantes plus sensibles aux maladies et ravageurs,…).
Installez des plantes répulsives autour et dans le potager ou utilisez-les en mulch autour des jeunes plantations : absinthe, ail, armoise, bourrache, cerfeuil, rue, sauge, tanaisie, thym, …
Utilisez des protections individuelles les premiers jours après la transplantation (le temps que la plante se remette de ses émotions) : placez les légumes sous cloche (en verre ou en plastique comme une simple bouteille dont on a coupé le fond et ôté le bouchon ce qui permet à la plante de respirer, mais attention à la surchauffe) et enfoncez-la légèrement dans le sol pour plus d’efficacité sinon les limaces auront vite fait de passer en-dessous, ou installez une barrière infranchissable pour limaces telles qu’une couronnes de branches très épineuses (mais il faut avoir de bons gants) ou de gaillet grateron, un mur de bogues de châtaignes, un anneau en cuivre (très efficace mais très cher à l’achat), …
Mélangez vos légumes, et même mieux associez-les correctement, les plantes les plus appétissantes auront plus de chances de survies si elles ne sont pas confinées au même endroit mais bien éparses parmi les autres.
On va également mettre toutes les chances de son côté en ne transplantant que des plantes déjà bien vigoureuses et qui ont été correctement acclimatées au risque une nouvelle fois d’apporter une friandise pour les limaces…
À ce stade de la lecture, j’espère que vous concevez pourquoi vous n’avez laissez aucune chance à vos salades en les repiquant soit trop chétives, soit sans acclimatation dès la sortie de la jardinerie (où elles avaient été forcées sans ménagement) au milieu d’un sol désespérément nu …
Vaccinez vos plantules
Pas besoin de seringue pour vacciner vos plantules, il vous suffit de découper un petit morceau d’une de leur feuille 1 semaine ou 2 avant la plantation. Se sentant agressée, la plante va synthétiser des molécules de défense qui la rendra peu appétissante pour les gloutonnes, elle sera donc vaccinée…
Le mot de la fin
Je vous l’avais dit, la solution est plurielle, pour gérer la population de limaces il faut agir sur plusieurs fronts, il faut apprendre la patience et à laisser faire la Nature (en lui donnant un coup de pouce au début) mais il ne faut certainement pas lutter contre elle en déclarant une veine guerre contre les limaces !
À vous de voir maintenant si vous optez pour la solution de facilité qui au final vous enfermera dans une lutte sans fin ou si vous décidez de changer de regard par rapport à ces braves baveuses et que vous décidez de cohabitez avec elles au risque de quelques pertes, mais surtout au bénéfice de votre écosystème jardin, de la santé de votre sol, de la gestion des maladies cryptogamiques et de votre tranquillité…
Un peu plus de tolérance et de patience résoudrait d’ailleurs bien des problèmes dans notre monde car au final, on se rendrait mieux compte que les problèmes ne sont pas là où on le croit…
Votre coach,
Harmony
PS : vous souhaitez en apprendre plus sur votre jardin à mes côtés ? N’hésitez pas à aller voir les ateliers que je vous propose à Marneffe (entre Liège et Namur).
PS2 : Si vous voulez approfondir la découverte des limaces, je ne peux que vous conseiller les vidéos épinglées dans l’article « la bouillie borderline de Bébert » et particulièrement celle sur « la gestion holistique des limaces » d’Hervé Coves !
Très bien commenté,article très intéressant
Merci pour ces conseils variés qui je l´espère nous permettra d´être un peu moins négatifs à la population des gastéropodes….
Merci pour ce regard différent et très éclairant. Je voulais en apprendre plus sur ces petites gourmandes baveuses et au moins les 15-20 premiers articles donnés par google ne parlaient que de comment les détruire.
Cela me soulage d apprendre qu il y a une solution respectueuse des deux parties. Vraiment un tout grand merci
Merci à vous d’essayer autrement qu’en les détruisant !
Merci de m’apprendre a ne pas me débarrasser des grosses limaces grise ou moins grosses…..par contre les petites noire mangent actuellement les fraises…..marc de café et coquilles d’œuf ne font pas grand chose cela fait 6 ans que je ne mets plus aucun produit, je recouvre mon sol de tous mes déchets potagers, je crois avoir une bonne terre….tout pousse, mais nous avons toujours besoin de vos conseils.
Bonjour
Merci pour ce magnifique article
Je fais des jardins en permaculture depuis un an et je suivais déjà un peu cette démarche vis à vis des limaces . J’ai doublé ma surface et suis en train d’aménager une mare
Merci encore pour cet article
Jean Louis
Merci infiniment pour cet enseignement si sérieux et léger à la fois
Très intéressant !
Votre article donne une toute autre vue sur le potager et ses occupants !
Merci pour cet article ultra intéressant. Je constate que je suis « dans le bon ».
Là, j’attends encore avant de planter mes courges en tous genres car elles ne sont pas encore très robustes. J’ai acheté du paillis de chanvre pour en mettre au pied de mes plantations et j’ai récupéré des bidons d’eau pour protéger mes plantations.
J’ai laissé la bourrache se développer un peu partout.
Je mulche aussi mais par contre, je ne risque pas de voir venir de crapauds ou de hérissons car mon potager est en ville, sur un terrain entouré de murs. Peut-être en recueillir un… Il aurait bien de quoi se plaire dans mon jardin 😉
Bonjour,
vous êtes effectivement dans l’ultra bon 😉
rassurez-vous, je n’ai encore rien planté non plus (ça caille trop!) mais c’est pour bientôt.
Quand à votre isolation en ville, c’est sûr que ce n’est pas toujours évident, mais vous pouvez toujours recevoir la visite d’un hérisson ou d’un crapaud, il suffit d’un petit trou dans le mur 😉
Oh, mais c’est Magnifique….
C’est tellement Vivant, plein de bon sens, de partages, de Joie…..
Vous êtes un Poète.
MERCI MILLE FOIS!
PS : En ce qui concerne vos stages, quel dommage que j’habite si loin : Villeneuve-sur-Lot.
2ème PS : j’ai fais une pose juste au milieu de la lecture de votre blog et je suis allée mettre dans un coin du jardin les restes de choux fleurs et de brocolis crus, de notre repas de midi!
Merci ^^
Mais avec un prénom comme le mien, il est logique que je manie harmonieusement les mots ;p
Bonjour ! Merci pour votre article sur les limaces ! Me voilà en train de les nourrir tous les jours pour sauvegarder mes plantes potagères. Après avoir vécu/ressenti le contenu du premier paragraphe, ma maman m’a envoyé l’article et j’ai complétement modifié mon approche des bestioles.. elles s’attaquent encore à certains légumes mais vu la disparition des épluchures je pense vraiment éviter une extermination massive !
Merci pour ces précieux conseils, article vraiment très intéressant
Merci beaucoup pour cette excellent article pleins de bons conseils
Merci, pour ce partage, rien de tel qu’un connaisseur en la matière.
Et comme, vous nous le démontrez bien ,l’équilibre de la nature est important. Et il ya de la place pour tout le monde.
Merci pour les renseignements. On apprend tous les jours.
Bonjour, j ai deux grosses limaces tigrées sous le couvercle de mon système d arrosage qui semblent se nourrir des feuilles de monnaie du pape. Je crois avoir lu dans la revue Salamandre qu elles étaient utiles. Votre article le confirme. Depuis qq années je bêche plus la terre, je la protège avec de la paille de lin et laisse des endroits du jardin en jachère. J ai quatre jolis crapauds en permanence dans mes 600 m2 et actuellement un tout petit bébé. Donc plus d escargots ni de limaces oranges. Pari gagné!
Merci pour le témoignage 😉
Bonjour,
je suis en permaculture depuis 3 ans. le jardin est très varié : mare, haies, poulailler, écopaturage avec chèves, moutons et lamas, bassin, compost, tas de bois, de pierres de pays, massifs de vivaces, pelouse d’agrément, zone de refuge pour la biodiversité, ruche, …je crois avoir fait un maximum!! Mais j’avoue que je n’ai jamais eu autant de limaces que cette année! par paquets sur le gazon ou près des tomates! Très étranges! j’imagine que c’est dû au climat…mais quand même!! et effectivement la diversité de mon biotope (bois, pierre, cailloux, plantes tapissantes, murets,…) favorise leur cachette…j’attends toujours les carabes et je ne vois que les hérissons pour l’instant…
La présence des hérissons est une excellente chose ! Quand aux limaces présentent en nombre, le climat humide de cet été peut l’expliqué mais il y a peut- être une autre raison. Bon courage dans la cohabitation 😉
Super Article. Merci
Bonjour. Je vous ai lu avec beaucoup d’attention, et j’en suis ravie. Je vais appliquer vos conseils,et laisser vivre notre belle terre. Merci beaucoup et je souhaite vous lire au fil du temps. Bien à vous et bonne journée. Mme hoyois
Les escargots, les limaces ne seraient pas nos ennemis ? Merci pour vos explications qui font réfléchir.
Merci pour cet excellent article
Merci ! J ai beaucoup appris grâce a la lecture de cet article